La chaudière est sous pression, les pleins sont faits, les voyageurs sont à bord : tout est paré pour traverser le Salvador en 4 jours!

Il faut dire que ce pays est le plus petit d’Amérique Centrale (30 fois plus petit que la France), mais aussi le plus densément peuplé avec ses 5.7 millions d’habitants. Pour nous, c’est aussi la route idéale pour passer du Guatemala au Nicaragua sans avoir à passer trop de temps au Honduras, pays qui nous a été déconseillé par d’autres voyageurs.

Nous laissons donc nos amis à Antigua et nous dirigeons de bon matin vers la frontière salvadorienne, mais les impératifs de logistique nous retardent : il nous faut en effet remplir nos bombonnes de propane (qui alimentent la gazinière, mais aussi le frigo et le chauffe-eau) et faire le plein de victuailles avant de passer la douane, ce qui fait que nous n’y arrivons qu’en début d’après-midi.

Je vous rassure, comme toutes les douanes latinos jusqu’à présent, celle-ci est aussi bordélique que les autres : Ca court dans tous les sens, les douaniers demandent de multiples photocopies de vos papiers alors qu’ils ne les regardent même pas, les tramidores et les vendeurs ambulants vous assaillent de leurs services dont vous n’avez pas besoin, et les policiers qui sont sensés vérifier votre véhicule sont introuvables.

Pas de problème, on assure, nous sommes devenus de vrais pros du passage de frontière, 2 heures plus tard une fois toute la paperasse passée nous voici enfin sur le sol Salvadorien.

Le soleil commence à se coucher lorsque nous nous trouvons un petit hôtel qui accepte que nous dormions sur leur stationnement pour la nuit, juste le temps pour nous de découvrir la plage de sable noir et l’océan pacifique qui est bien chaud à cette heure de la journée.

Le lendemain matin, Jules profite de la piscine pour perfectionner son système de plongée « maison » :

Habituellement, nous roulons en direction d’un point bien précis. Mais aujourd’hui, la carte nous montre une belle petite route longeant la côte, nous nous y lançons sans but défini. Mais tous les accès aux plages étant privés, nous sommes un peu coincés : seule solution, aller dans un autre hôtel, malheureusement celui-ci ne nous autorise pas à dormir dans le stationnement, il nous faut prendre une chambre. Au diable l’avarice!

La plage est gigantesque, nous nous sentons si bien que nous y restons 2 jours, au grand plaisir de la gérante qui est très amicale, nous pose beaucoup de questions sur notre véhicule et prend de multiples photos.

Cela nous en permet d’en apprendre un peu plus sur le Salvador et ses habitants, alors que nous n’y restons que si peu de temps. Notre objectif est en effet de rejoindre rapidement le Nicaragua via le Honduras. Vous n’en saurez donc malheureusement pas beaucoup plus de notre part sur le Salvador, car notre propre expérience n'en aura été que de 4 jours , mais si vous souhaitez lire un article plus long attendez de voir le prochain !