Journal de bord

Transcription du journal de bord perdu puis retrouvé du capitaine David Nevapaparla

Jeudi 28 juin 2012 : Nous avons quitté les îles de la madeleine sous le crachin deux jours plus tôt que prévu : plein d’espoir nous rêvons maintenant de trouver un temps plus clément ainsi que de l’eau douce pour remplir nos citernes. Notre avance nous permet de faire des détours donc nous mettons le cap sur la baie de Fundy, lieu des plus hautes marées au monde afin de continuer notre collection des « plus au monde ». L’amplitude des marées peut atteindre 7 mètres, impressionnant !

 

 

Nous faisons escale pour la nuit dans une zone déserte et marécageuse nommée « La sauvagine », les nuages de moustiques cachent presque le soleil, mais nous nous sommes équipés de moustiquaires à toute épreuve en prévision de la malaria d’Amérique du Sud, on va pouvoir dormir tranquille.

Vendredi 29 juin 2012 : Score au réveil : Moustiques 1, équipage 0. Il y a à peu près 300 moustiques à l’intérieur, aucune idée de par où ils sont rentrés, mais les moustiquaires ne valent pas un clou. On a cru un moment que Clément avait la varicelle, mais c’était juste les piqûres de la nuit. Si l'on ne corrige pas ça d’ici le Guatemala le paludisme aura notre peau c’est sûr.

Démarrage, on roule le long de la « chocolate river », une grosse rivière couleur lait au chocolat, jusqu’à Hopewell Rocks. Les falaises mangées par les marées sont impressionnantes, mais attention vous ne pouvez passer que quelques heures sur le sable sous peine de se faire piéger par la marée montante.

 

 

Grosse déception pour Clément quand il se rend compte que la « chocolate river » n’est pas du lait au chocolat, mais juste de l’eau chargée de boue, la naïveté des enfants est parfois touchante.

 

 

Le soir venu nous trouvons une jolie plage de petits galets perdue sur une petite route : ce sera notre arrêt pour la nuit et un des plus mémorables à date. Après les vents des îles, on apprécie cette chaleur, avec l’océan d’un côté et les pairies de l’autre on a l’impression d’être seuls au monde. Les bruits de la marée roulant les galets sont apaisants, ça me donne le goût de faire quelques photos au clair de lune. Le pied.

 

Ce n’est qu’en remontant le Nouveau-Brunswick durant la journée que nous pourrons profiter de la première baignade de notre voyage, auparavant le climat n’était pas favorable. Dommage que cela se soit fait dans un lac et non pas l’océan, mais bon, sans air conditionné dans le véhicule, on prend ce qui vient. Je commence à regretter les îles de la madeleine.

 

Samedi 30 juin 2012

On passe au nord du fleuve du Saint-Laurent grâce au traversier qui nous amène près de Tadoussac, puis remontée du fjord du Saguenay, toujours en direction du lac st-jean. Le parc naturel est très beau, et il est habituellement possible de voir des baleines dans le fjord, mais nous n’aurons pas cette chance. Je pense que je peux dire adieu à mon steak de baleine.

 

Arrêt pour la nuit à Sainte-Rose-du-nord, surnommée « la perle du fjord » pour sa beauté. Coup du destin, nous arrivons pour le début du festival du folk sale (si si c’est le nom), c’est-à-dire que le village est envahi par plusieurs centaines de babas cool « grunge » en haillons qui remontent tranquillement la rue pieds nus dans la boue. La SAQ (vente d’alcools) a été dévalisée. Tout le monde a une drôle d’allure au point qu’Orlane n’a même pas osé faire une photo, bien que l’ambiance soit très « peace and love ». Les enfants eux ont décidé d’arrêter de jouer à leur jeu vidéo de zombie. Bref on va dire que la perle du fjord est restée dans son huître cette journée-là, mais à l’écart du village nous passons une bonne nuit. Je ne sais pas si le festival aura été un succès côté folk, mais côté sale c’était réussi.

 

Dimanche 1er juillet

C’est la fête nationale du Canada, mais le Québec s’en soucie peu, sauf pour profiter du jour férié. Nous on roule pour pouvoir arriver juste à temps au spectacle de notre amie Guylaine qui chante au festival des camionneurs, car on sait que ce sera la dernière fois qu’on se verra avant un moment. Le festival est sympathique, en tout cas c’est la première fois qu’on voit des courses d’accélération de semi-remorques. Si vous ne connaissez pas, ca va vite, c’est bruyant, ça fume, bref c’est génial.

 

Clément a retrouvé sa voiture de Cars, il est aux anges. Dommage qu’elle ne rentre pas dans son coffre à jouets !

Juste avant le spectacle on en profite pour un petit resto avec Guylaine. Une heure trente d’attente à la table avant de se faire servir, c’est un peu long, mais on discute avec sa famille. Son frère qui travaille dans les camps de coupe de bois conduit un camion de 60 tonnes, ce qui n’est pas impressionnant jusqu’à ce qu’il dise que c’est le poids à vide. Un monstre !

Ensuite, c’est le spectacle, Guylaine est déchaînée, elle est dans sa région natale et son public la connaît bien. Clément en profite pour aller danser sur scène, rock’n roll !

Les parents de Guylaine nous offrent l’hospitalité pour la nuit, même s’ils ne sont pas là; ils nous laissent la clé pour qu’on en profite, histoire de passer sous la douche et faire aussi quelques lavages.  En plus de l’hospitalité, ils nous offriront aussi des conserves maison et confitures, miam merci !

Lundi 2 juillet

Le frigo fait toujours des siennes, montant parfois jusqu’à 19 degrés si l'on n’y met pas de blocs de glace: pas fort ! Alors je profite de l’escale pour commencer à bricoler un peu là-dedans, vérifier fusibles, arrivée de gaz, etc., mais tout semble correct. En tout cas, c’était vraiment un bon investissement d’acheter ce petit thermomètre de frigo électronique, sans cela nous ne nous serions probablement pas rendu compte du problème. On passera la nuit suivante sur le stationnement du zoo de St-Félicien, qui fait aussi cinéma. Au programme Madagascar 3, ce sera sûrement le dernier film en français qu’on verra avant un bon bout de temps. On ne fera pas la visite du zoo avec ses loups et ours, on l’a déjà fait, et l'on sait qu’on en verra des « vrais » en pleine nature dans quelques jours.

Mardi 3 juillet

On commence à perdre le fils des jours qui passent : c’est bon signe.

Aujourd’hui visite au parcours d’arbre en arbre, amusement garantit pour les grands comme les petits (il y a un circuit spécial pour Clément).

En soirée, on retrouve Mylaine, une ex-collègue d’Orlane, qui est revenue s’installer dans son Lac St Jean natal avec sa petite famille. Elle en a profité pour reconvertir sa carrière en … clown professionnelle. Inutile de dire que les enfants sont impressionnés, et c’est sans compter la balade en quad, le méga-souper, ou le déjeuner que nous prendrons chez eux le lendemain. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il nous faut reprendre la route, non sans avoir rempli auparavant le camping-car de ballons à l’hélium, de confitures, et aussi emporté le CD qui comporte les guillerettes chansons pour enfants chantées par Mylaine ( et spécialement la chanson « les ballounes en chewing-gum »).

 

Les gens du Lac St Jean sont définitivement bien amicaux et chaleureux, mais pour nous les vacances sont finies, on met le cap à l’Ouest, direction Vancouver. La décision est prise, on passera par les US, via Detroit et Chicago, afin de pouvoir aller au parc naturel de Yellowstone (et aussi éviter la monotonie des grandes plaines canadiennes).

Mercredi 4 juillet

En repassant par Montréal, on montre l’iPod de Mathéo à un réparateur. Verdict : le passage dans la laveuse lui aura été fatal, irréparable. Il faudra qu’il attende 2 mois son anniversaire pour en avoir un autre !

Coté réparateur de frigo, pas de chance non plus; soit c’est fermé, soit les techniciens n’ont pas le temps. Et comme bien sûr c’est un modèle européen qu’ils ne connaissent pas, ça n’aide pas beaucoup. Tant pis, il faut qu’on avance, on enchaîne les kilomètres.

Jeudi 5 juillet

Arrêt pour le soir à Ganaquoque, petite ville de l’Ontario. On a l’orchestre de la ville qui joue du jazz sous notre fenêtre de cuisine : c’est sûr qu’on aurait difficilement pu avoir ça dans notre ancienne vie. En sortant faire une petite balade à pied après le repas, on repère la plage municipale, bon plan pour le lendemain, car c’est les grosses chaleurs. Le frigo a du mal à descendre le thermomètre, qu’est-ce qu’on était bien aux îles de la madeleine !

Vendredi 6 juillet

On arrive à 11h à la plage et oh surprise, la ville organise une distribution de hot-dogs, chips, soda … C’est gratuit et à volonté donc c’est décidé, je vais rester habiter ici. Entre la bouffe et la plage, c’est la détente.

On repart quand même en milieu d’après-midi, juste le temps d’avancer un peu et d’aller voir la plus grande pomme du monde. J’en ai vu des plus fraiches, celle-ci me semble bonne pour la compote, mais hé, c’est la plus grande du monde.

 

Il fait toujours aussi chaud, donc on se trouvera un petit coin sur une autre plage déserte pour passer la nuit. Le thermomètre du frigo nous indique que ce dernier fait autant de froid que le placard : c’est une bonne excuse pour se gaver et finir tous les restes.

 

Samedi 7 juillet

On ne pouvait pas passer à côté des chutes du Niagara sans s’y arrêter, même si pour nous c’est du déjà-vu.

 

La chaleur étouffante nous repousse néanmoins assez vite vers une petite ville au bord du lac avec … une belle plage de sable fin.

 En allant nous placer pour la nuit sur les quais du port de plaisance, nous rencontrons Thomas, un jeune ingénieur français qui s’est fait recruter à la sortie de l’école par une compagnie minière brésilienne pour aller travailler en Nouvelle-Calédonie, et qui l’a donc logiquement envoyé en période de formation préalable au Canada. Ne cherchez pas à comprendre… En tout cas, il était bien content qu’on le prenne en photo à côté de notre plaque d’immatriculation, afin de gagner le concours d’excentricité qu’il tient avec ses collègues.

 

C’est incroyable les rencontres qu’on peut faire sur la route, et ce n’est que le début.

Dimanche 8 juillet

Plage, plage plage. Ça ne fait pas avancer notre kilométrage, pourtant on sait qu’il nous faut gagner la côte ouest assez tôt afin qu’il ne fasse pas trop froid en Alaska.  Allez, c’est parti, on est presque arrivé à la frontière américaine de Detroit, on se cherche donc un petit stationnement pour la nuit au bord du lac. Les panneaux indiquant un phare nous donnent espoir, nous ne serons pas déçus. On trouve toujours des belles places pour domir !

Par contre, pour Orlane et moi  impossible  d’écouter le morceau « les ballounes en chewing-gum » une fois de plus : Merci Mylaine, les enfants n’arrêtent plus, même sans le CD ils la chantent à tue-tête. On n’en peut plus.

 

Lundi 9 juillet

Passage de la douane américaine : tout un spectacle.

Un douanier essaye d’imiter le bouledogue et il y arrive bien : « Alors comme ça le français, vous me dites -à moi agent des douanes- que vous n’avez plus de maison, plus de travail, plus d’attaches, et que vous voulez rentrer sur le sol de mon pays alors que vous n’avez pas d’itinéraire fixe ni de point de chute ? » Bref, il veut nous stresser pour voir si notre histoire tient la route, alors on joue le jeu, on s’écrase, et après nous avoir fait poireauter 45 minutes style Alcatraz il finira par nous laisser passer avec un demi-sourire, une fois convaincu que oui, c’est lui le chef, et qu’on ne cherche pas à aller s’installer aux US. (« N’essayez pas d’inscrire vos enfants dans une école américaine hein ! »). Notre double citoyenneté canadienne a dû aider un peu et contrebalancer le fait qu’on est aussi des fichus français.

Pas de photos désolé, car toute l’électronique nous avait été confisquée pendant la fouille du véhicule (fouille qui a dû être rapide, car ils n’ont rien demandé au sujet des 10 kilos de cachets anti-malaria que j’avais oublié de déclarer).

On traverse Détroit rapidement, juste le temps de passer devant le plus gros pneu au monde, qui ne pouvait que se trouver ici vu que c’est la ville de l’automobile (photo d’archive, car je n’ai jamais trouvé la sortie d’autoroute).

Tout le monde sait que les Américains aiment bien les armes à feu, mais c’est aussi vrai des feux d’artifice : il y a un magasin toutes les 2 sorties d’autoroute.

Je ne résiste pas donc pas à sortir quand je vois le panneau indiquant le plus gros magasin de feu d’artifice au monde…

C’est l’heure du repas, tout le monde à chaud, est fatigué, on voit un panneau de camping, on craque et on va voir. Et alors surprise, c’est un camping « à thème », tout est aux couleurs de Yogi l’ours, il y a des piscines, des jeux d’eau, un mini-golf, une salle d’arcade : difficile de résister, on prend une nuit. OK, finalement ce sera 2 nuits, c’était ça ou mutinerie des enfants. On aurait dû s’en douter dès le début, mais la naïveté des parents est parfois touchante. Enfin, ça permet de souffler après la route et la chaleur.

 

 

Mardi 10 juillet

On a finalement trouvé un garage qui accepte de regarder pourquoi notre frigo au propane ne fonctionne pas correctement. Il a fallu pour cela faire un détour de 150km et aller au fin fond de la campagne, mais bon.

Le verdict du mécano tombe après 10 minutes : le frigo n’a rien et fonctionne très bien, c’est juste le thermomètre qui indique une mauvaise température. Si je tenais le c…n qui a acheté ce &$?@(!$ de thermomètre ! En tout cas, ça nous enlève le stress de la panne, on repart le cœur plus léger, mais un peu méfiant tout de même.

 

Vendredi 13 juillet

Au programme, visite de Chicago. On part de la lointaine banlieue, et comme des personnes avec qui nous avons discuté dans le camping nous ont prévenus que les embouteillages y étaient les pires au monde, on est donc parti tôt (6 heures) et sommes garés au centre-ville à 8 heures. L’autoroute était presque déserte, il y a des places de stationnement disponibles : malgré ces indices ça nous prend un peu de temps pour nous rendre compte que nous avons franchi un fuseau horaire sans nous en rendre compte, et qu’en fait nous sommes partis à 5 heures du matin et arrivés à 7. Pas étonnant que ce soit calme !

On profite de la fraîcheur matinale pour visiter la ville et ses parcs, et notamment « the bean », une sculpture en acier poli en forme de haricot qui est un bonheur à photographier en raison de toutes les réflexions.

Pour le reste de la journée, ce sera l’air conditionné du musée des enfants pour Clément et Orlane, et musée des Sciences et Industries pour les autres. Au menu, expériences pratiques avec l’exposition « mythbusters », jeux, informations, bref une bonne journée pour tout le groupe (sauf moi qui ai perdu mes lunettes de soleil, arrrrg !)

 

 
 
 

 

Bref, le moral de l’équipage est au plus haut, on est reposé, les citernes d’eau sont remplies, il est temps de se lancer pour un 3000 kilomètres non-stop jusqu’au parc de Yellowstone.

Enfin, non-stop, il y a toujours des choses à voir :

Un hélicoptère d’attaque Cobra posé là en exposition au bord de la route : demi-tour, David ne peut pas manquer ça !

 

Petit passage au plus grand centre commercial des Etats-Unis. Ce n'est pas le plus grand AU MONDE, mais c'est deja pas mal, et avec mon ancien métier il fallait que j'aille voir…

 

 

 

On passe voir Le plus gros poisson du monde :

 

Pas mal vu la petitesse de la ville, mais un peu décevant.

 

La plus grosse poule des prairies au monde est un peu mieux :

En plus, l’arrêt permet de profiter un peu du vent pour se rafraîchir, pendant que David jette un coup d’œil au circuit électrique du camping-car : il y a en effet 2 fusibles qui ont lâché, ils devaient être un peu justes et la chaleur plus les vibrations les ont achevés. On n’a pas pris feu, c’est le principal.

Il faut dire qu’on traverse le Midwest américain, les grandes prairies, et que c’est la canicule. On apprendra plus tard que l’état où nous nous trouvions (le Minnesota) avait épuisé ses ressources en eau cette semaine-là. Les îles de la madeleine c’est par où ?

 

Passage au plus grand bison du monde, pas mal du tout (60 tonnes, 9 mètres de haut)

Il sera battu par la plus grande vache au monde, 13 mètres de haut.

Qui sera elle-même battue par la plus grande sculpture en métal recyclé au monde (oui oui c’est dans le Guinness Book),  34 mètres de haut.

 

 

On est content, on enchaîne les « plus au monde », car il y en a beaucoup de long de la route, mais on ne fait pas de détour : il fait trop chaud, la route est longue, on ne compte plus en kilomètres ni en miles, mais juste en heures.

Les pairies, c'est un grand desert vert, complement plat jusqu'à l'horizon, c'est monotone et un peu triste quelque part.

 

 

 

Lundi 16 juillet

On entre dans les « badlands », littéralement les « mauvaises terres », zone semi-désertique au look de western. On s’attend presque à voir John Wayne. Curieusement la température est un peu redescendue, ça fait du bien.

 

Mardi 17 juillet

On arrive enfin au parc naturel de Yellowstone, un des plus gros volcans au monde. Étant en altitude (2300 mètres), la température est chaude, mais c’est supportable. Le parc est sauvage, plein d’ours, de bisons et de loups, il n’y a pas de téléphone, pas d’internet. Je n’ai toujours pas publié sur le blog l’article relatant la période couvrant de notre départ des îles de la madeleine jusqu’à notre arrivée à Yellowstone,  j’ai 3 semaines de retard, un peu de procrastination peut-être, alors pourquoi ne pas relaxer et le faire durant le séjour dans le parc ? Et comme ce qu’il y a à raconter est si disparate, je le ferai sous forme d’un journal de bord au lieu d’un article, tient, ça changera. Les lecteurs devront juste attendre que l’on sorte du parc et récupère de l’internet. Enfin, si on ne se fait pas manger par un ours, mais ça, c’est pour le prochain article.

A suivre …

 

Le trajet en résumé :

Beaucoup de chaleur, beaucoup de beaux paysages, beaucoup de mornes paysages (le dakota du nord, c'est un peu depressif), les derniers "au revoir" à nos amis du Quebec -et au Quebec lui-meme-. Des rencontres interessantes, dont les amish qui viennent au supermarché en carriole à chevaux., on n'a pas l'habitude. Quelques pannes a réparer, mais rien de grave, à part le frigo qui nous a stressé un peu. Le camping-car se comporte bien sur la route, et nous devenons de plus en plus habiles pour trouver une belle place pour la nuit : les stationements des wal-mart, ca dépanne, mais beurk.

Question route, près de 6500 km parcourus, on n'a pas trainé. C'est sur que si un concessionaire au mexique me propose d'installer une climatisation moteur en seconde monte, j'accepte.

 

25 réflexions sur « Journal de bord »

  1. coucou à tous les 5
    Encore des photos magnifiques et je ne me lasse pas de vous lire et mes filles aussi !!!!! A chaque fois on a hate de voir la suite de votre parcours… bon on aura pas eu de photos de baleines mais peut être en aurons nous des ours 🙂 !!!!! vivement le prochain article !!!
    biz à toute la famille …….

  2. allo a vous tous jaime beaucoup voir vos photos et vous lire
    mais jai toujours un pincement au coeur de vous avoir perdu continuer 
    ses tres beau et clement est drole
    soyer toujours prudent 
    gros bizou a vous tous
    ​carole giuliano

  3. Des photos magnifiques …Moi qui n'en ai pas cette année, je pars en vacances à chaque fois que je vous lis. Merci! Take care!!!!
     
    En toute amitié,
    Françoise

  4. Bonjour,contente d'avoir de vos nouvelles.Nous partons le 1 septembre pour l'ouest américain,en passant comme vous par le parc Yellowstone pour ensuite faire les canyons et la Californie;je croyais que vous visitiez le Canada d'est en ouest d'abord;si vous êtes toujours dans l'ouest au moment ou nous y serons,on essaiera de se voir,ce serait sympa…bisous,Nicole et Marcel(Lavaltrie,Québec)

  5. Hey salut la petite famille ! Heureux d'avoir de vos nouvelles, on commençait à s'inquiéter. Nous avons hâte de connaître l'histoire derrière le surnom de David (Nevapaparla). Nous avons l'intention de visiter un jour le parc Yellowstone alors nous attendons avec impatience vos commentaires et suggestions et surtout vos photos. Bonne route, soyez prudent et au plaisir de vous lire bientôt. 

  6. je  trouve super de voyager  en famille  je regarde les belle photos c'est merveilleux bonne route colette

  7. bonjour à vous tous,
    Merci de partager ce beau voyage avec nous tous !  Je vous vois heureux!  En plus, vous  avez une belle collection de "le plus au monde".!!  Soyez prudent et profiter de chaque moment.
    bisous.xxx

  8. super j'adore  sa vous suivre belle petite faille les enfants ont l,air heureux wow bonne journée colette

  9. Salut les amis! Que de "plus au monde"! Continuez ainsi (photos, commentaires…) c'est super même si cela est contraignant sans doute, mais après tout, vous ne bossez plus! A votre retour vers votre Franche-Comté natale, vous savez là-bas en France, nous essayerons de vous trouvez le plus gros Mont- D'or au monde!

  10. ENCORE UNE FOIS BRAVO POUR MON AUTEUR FAVORI!!!!HIHIHIHI toujours d'excellentes photos… vraiment, j'adore!!! tout le monde a d'lair heureux et c'est super de vous voir… on dirais presque que vous êtes tout tout près…hihihihi je trippe sur vos * LE PLUS GROS AU MONDE * YES CONTINUER ….:))) Clément té adorable … Laurie te suit….hihihihi.. gros bisoux a vous 5 X
    Josée xxLaurie xxMathis xx J-Lucxx

  11. C'est tellement intéressant de vous lire et vos photos sont magnifiques. J'ai déjà hâte au prochain article! En passant Orlane, je pense à toi à chaque jour en arrosant le plan de Gerbera que tu m'as donné! Les fleurs sont maintenant poussées =) Bonne route et continuez à bien vous amuser xxx

  12. content  de vous  lire  les  photos je les ai mis  sur mon ordi  comme  page  d'acceuil   tres belle  celle  du  train… dans le musee   je  vous  suis  .  toujours    xxxxxxx  bye  bye  la belle famille ….  Robert

  13. Vivement de vos nouvelles. Nous n'en pouvons plus. Nous avons tellement hâte de voir vos photos et surtout de vous lire. Nous vous suivons chaque jour.
    A bientôt
    Denise & Jimmy

  14. Bonjour a vous!
         J'ai toujours hates d'avoir de vos nouvelles,de voir ou vous etes rendu..Je vous suis depuis le debut et trouve passionnant votre aventure avec vos enfants. A plus ….Amusez-vous bien …
         Bonne route 
       Manon

  15. J'adore vos "Le plus…au monde"  Vos photos sont très belles, c'est un plaisir de vous lire.  J'ai une question par contre, je croyais que vous alliez en Alaska… Vous seriez pas parti du mauvais bord!?! :o) Chicago et Yellowstone, il me semble que ce n'est pas sur le chemin vers l'Alaska!
    Au plaisir de vous suivre dans votre voyage (littéralement dans 2 ans!!!)

  16. salut la petite famille comment ça va nous sommes pres de Kélowna et vous êtes ou a plus

  17. Ravis de vous avoir rencontrés sur cette magnifique plage de La Push. Nous, nous sommes rentrés mais pas avant d'avoir été jeter un œil au Mt Baker et son mur de neige !!! Bonne continuation, nous pensons régulièrement à vous et aux aventures que vous allez vivre (nous avons hâte de vous lire en Inde, enfin si le Capitaine Nevapaparla retrouve son journal de bord…) 
    Isabel, Hervé et Eléa

  18. coucou !  je viens de prendre connaissance de votre périple à yellowstone – GRRRRR !  même pas peur !  les photos sont toujours aussi belles  et vous avez l'air en forme ! je crois savoir que la rentrée scolaire a démarré  – les journées doivent être bien remplies – le mariage s'est très bien passé ( MANON : SUBLIMISSIME ! )  en attendant de vos nouvelles : un gros bisou à vous tous !

  19. salut
    je ne connais qu'une personne de cette jolie expédition, je vous souhaite un excellent tour du monde, je vois grace aux infos que malgré ce que vous laissez croire les choses ont été bien réfléchis et bien préparé et quoiqu'on en dise il faut savoir faire le mécano aussi bien que l'interprete etc..
    C'est avec grand plaisir que je vais suivre votre expédition et j'aimerais avoir encore plus votre ressenti sur les destinations. Je sais que j'aurai bien du mal à faire le même genre d'expédition mais allez dans un pays que vous conseiller pourquoi.
    Gros bisous de BESANCON
    INGRID
    p.s. : Orlane, j'ai vu ton papa il va bien et est tjs très content de me voir même pour une prise de sang, lol

  20. bonsoir,
    un petit message de la part des français(2 bourguignons et un Parisien) rencontré sur la piste dans la vallée des dieux en Ford escape blanc.
    Nous avons fait un super voyage et avons pensé vous revoir au cours de notre périple, alors on surveillait tous les C.C mais rien…., vous étiez surement deja loin.
    nous espérons que tous continu a bien se passer pour vous.
    nous pensons a vous de temps en temps, c'est pour cela qu'on regarde votre blog ce soir.
     cordialement.
    Evelyne et Eric
     

  21. Bonjour les Aventuriers !!
    Un bonjour des Français Eric, Evelyne et moi, petits aventuriers rencontrés sur la piste menant à Devil's Garden (Utah). Après vous avoir rencontré, nous avons continué notre périple : Route 12, Capitol Reef, Canyonlands, Arches, Moab, Valley of the Gods, Monument Valley, Page, Antelope Canyons,  Williams, Seligman, Kingman sur la Route 66 et retour sur Las Vegas. Nous avons rencontré beaucoup de campings cars semblables au vôtre. A chaque fois nous avons cru que c'était vous, en vain….
    Superbe voyage, le retour à la vraie vie a été difficile ! Nous espérons que tout se passe bien pour vous et que vous continuez à en prendre plein les yeux !! Nous vous envions beaucoup!!
    Au plaisir d'avoir de vos nouvelles ainsi que de nouvelles photos.
    Emmanuel

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